L’Eyrieux en plein mois de février?!
Alors que tout le monde est parti au ski, un petit groupe de kayakistes s’est rendu hier sur l’Eyrieux pour faire la partie classique (III avec passages IV). C’est ainsi que Florian, JB, Lucien, Ylan, Alexei, Alice, Jean et moi-même ont profité d’une météo très clémente pour faire cette descente.
Après 100m d’échauffement, on attaque sérieusement avec le rapide de la « Vrille », qui porte très bien son nom. Alexei ouvre, se fait vriller, esquimaute. Les autres suivent, tout le monde passe, plutôt propre, et Alice se paie le luxe d’un esquimautage. Lucien fait un magnifique soleil… et un magnifique bain dans la foulée.
Le rapide suivant (la « Barque »), reconnaissable grâce à sa grande pente aura vu Ylan se rattraper juste à temps et sortir deux esquimautages à la suite! C’est aussi là qu’Alexei a gagné son surnom de surfeur fou pour le reste de la descente.
Les autres rapides sans nom s’enchaînent, des beaux trous qui enfoncent bien, mais comme tout se passe bien, JB trouve le moyen de baigner (il faut bien rétablir l’équilibre, dit-il…). Viennent ensuite d’autres rapides comme la « Roche » (un rouleau suivi d’un énorme trou), le « Toboggan » (nom très explicite, un toboggan de train de vagues) et l’ « Usine ».
Le rapide après la glissière de barrage englouti la pagaie d’Alice, qu’on ne retrouva pas malgré des recherches de 20 minutes. JB est désigné volontaire pour prêter sa pagaie à Alice et finir à pied (heureusement qu’il ne restait qu’un kilomètre!). Arrive ensuite un rapide fourré de cailloux vicieux dans la passe gauche, la passe droite était un seuil d’un mètre menant vers la sortie du rapide. Ylan nous a refait le coup de la pagaie perdue, dans le rappel du seuil cette fois, il fallu encorder Alexei pour aller la récupérer (le tout sous les regards des passants ahuris)! Nous avons eu plusieurs méthodes pour contrer la difficulté:
- La méthode « Jean »: portage et rembarquement à la sortie
- Méthode « Alexei »: passer le rapide en évitant les cailloux
- Méthode « Luc »: sauter le seuil
Un bon casse croûte nous attendait à l’arrivée, et le soleil était toujours au rendez-vous. C’est là qu’on apprécie le sandwich fait maison. On se serait cru au mois d’avril (14°C à l’arrivée).