Sortie rivière sur la Fontaulière les 24 et 25 septembre
Le weekend du 24 et 25 septembre se tenait le rassemblement annuel sur la Fontaulière, rivière de l’Ardèche centrale vers Aubenas. Nous avions Tatiana, Alexei, Bilal, Élie, Pierre-Yves et Luc du CKLOM, Christelle, Sarah, Aurélien, Blaise, Hervé, Guillaume, Nicolas L (dit NicoLa), Nicolas R, Sébastien, Stéphane M, Stéphane U des trois autres club lyonnais (CKTSV, CKDM, SVVV). Cette sortie restera dans les annales du club! L’organisation à la suisse (du rassemblement hein, parce que certains se demandent si ce concept existe au sein du groupe rivière du CKLOM) était au point: sécus et indications, bonne paella et belle météo. Nous nous en sommes tirés pour 40€ par personne (15€ pour le repas et 25€ pour le transport), l’hébergement étant la maison de campagne au bord de l’Ardèche de notre ami NicoLa.
Le RDV est donné à 9h aux locaux du CKLOM à Oullins. Après une demie heure passée à discuter et charger la remorque cage, nous partons direction l’Ardèche. Mais c’est un faux départ puisqu’avant même de rejoindre l’A7 il nous faut nous arrêter pour sangler les bateaux dans la cage (cela évite qu’ils se baladent). Petite pause au supermarché d’Aubenas pour faire le plein d’un liquide essentiel au kayakiste. Nous arrivons vers midi à Pont de Labeaume où nous montons les tentes dans les champs de NicoLa.
La Fontaulière se naviguait à l’occasion grâce au lâcher d’EDF, de 14h à 17h30 le samedi et de 12h à 15h30 le dimanche. Arrivé à l’embarquement nous retrouvons beaucoup de collègues rencontrées lors des précédentes sorties. Ainsi, plus de 220 personnes étaient rassemblées sur l’eau! La rivière n’est pas techniquement difficile (III avec un passage IV+) et les rapides sont sains. Il faut cependant faire attention lors du saut des 2 barrages de la fin. Le début est très calme et le premier rapide (cl.III) se passe sans encombres.
Après ce premier rapide, nous arrivons au premier « rapide à la con » d’après Pierre-Yves: un barrage qui peut se sauter n’importe où. La chicken pass consiste à sauter directement le barrage en plan incliné, soit en prenant la passe de droite: une glissière en forme d’équerre partant à gauche, suivi d’une chute de 2.5m sans danger. Cela a donc été l’occasion de tester les freewheels avant et arrière, marche avant et arrière, avec ou sans giclée, avec notamment la figure créée par Luc: la chandelle twistée, pas évidente avec un Stomper!
Nous arrivons ensuite à un autre barrage: celui du Pestrin, dont le puissant rappel à gauche nous force à passer à droite où le rappel est beaucoup moins dangereux.
Rapidement après ce barrage du Pestrin vient le rapide du même nom, juste ce qu’il faut pour avoir des sensations: un seuil à la fin d’un virage à gauche, suivi au choix d’un petit dévaloir dans une étroiture ou d’un mini barrage à sauter avec une giclée.
Un autre barrage, plus dur, se présente à nous, dont le saut peut abîmer la pointe arrière du kayak (ce qui a été le cas de Luc). Nous passons un petit rapide cl.III avant de débarquer pour le clou de la descente.
Dites bonjour au Ventadour! Rapide de cl. IV+, il est à la Fontaulière ce qu’est l’Escalier de la Peyre à l’Agout ou la Queue du Diable à la Glueyre. Le rapide est constitué d’un seuil à gauche avec une fenêtre de tir étroite à cause du rappel en bas et d’une chicken pass à droite très gratte cailloux. Nous avons tous sauté à gauche, mais pas forcément avec le même style: Élie a été sauvé par son esquimautage, Luc après avoir réussi sa giclée fait une boussole dans le contre de la réception.
Le soir un grand repas (paella) nous était préparée, très bonne d’ailleurs. Fidèle aux dogmes du groupe rivière du CKLOM, les sketches et bêtises prononcées continuent hors de l’eau, mais une fois n’est pas coutume, je tairai les noms des personnes concernées, ce qui se passe à la Fontaulière reste à la Fontaulière.
Nous remettons ça le lendemain, après une nuit et/ou un réveil difficile, ce qui n’a pas tardé à être résolu par un réveil glacial lors du passage de la 1ère chute. Petite anecdote: le thème de déguisement de ce rassemblement était « BURKUNU ». Certains ont eu l’audace d’appliquer à la lettre les deux dernières syllabes de ce mot malgré la température de l’eau.
J’en profite pour remercier NicoLa de nous avoir hébergés chez lui pour ce weekend (ce qui nous a permis de dormir loin de la fête qui a duré jusqu’à au moins 3h du matin) et tous les membres du groupe pour la réussite de ce weekend.
*Avec les aimables autorisations de Guillaume Neboit-Guilhot, Patrick et Nelly de Saint Ours
Le montage vidéo est disponible dans l’onglet Vidéos du site!